À propos

Le CLEMI met ce site contributif à votre disposition pour publier les
productions de vos élèves réalisées pour la Journée du Direct, du 7 au 18 novembre 2016.

Bonne visite!

    Nos enfants sont-ils tous égaux face à la santé ?

    Aujourd’hui plus d’un enfant sur dix entre 3 et 17 ans est obèse en France, selon l’OMS. Ces 20 dernières années, le personnel médical déplore une augmentation du nombre d’enfants en surpoids.

    D’après le Ministère des Affaires Sociales, en 2009, environ 6,5% des élèves de troisième issus du milieu ouvrier souffrent d’obésité par rapport à la moyenne. Dans les milieux défavorisés, on remarque un mauvais équilibre alimentaire plus important dû au manque d’implication de certains parents.  En effet, ces personnes ont plus de difficultés à accéder à une bonne hygiène de vie (alimentation équilibrée, activité physique régulière). « Les coûts,  le temps, et surtout, l’implication nécessaire limitent l’accès à ces activités » explique Isabelle Pauchard, infirmière puéricultrice à l’hôpital et impliquée dans une crèche. La prise de conscience est difficile, pour l’enfant comme pour les parents. Il est compliqué de remettre en cause l’éducation que les parents donnent à leurs enfants. « Et s’ils se braquent et se sentent jugés, il n’y a plus de soin possible » ajoute Isabelle Pauchard.

    Pourtant le soin est nécessaire. La mauvaise hygiène de vie et les mauvaises habitudes alimentaires créent d’autres problèmes. Parmi eux, l’hygiène dentaire qui se dégrade avec l’apparition de carries. Au cours de l’année scolaire 2003-2004, 48,8% des élèves de troisième ont eu au moins une dent cariée selon le Ministère des Affaires Sociales. Le faible recours à des soins -pourtant gratuits- dans un pays développé peut étonner.

    L’usage du tabac pourtant si délétère à la santé touche malheureusement les mêmes populations. Le nombre de femmes fumeuses croit et les enfants développent des maladies respiratoires, des allergies, des pathologies cardiovasculaires. Des nourrissons peuvent même naître en état de manque et Isabelle Pauchard a même vu prescrire de la morphine à la naissance. 

    Le personnel médical a pour rôle de conseiller, de prévenir, mais aussi d’intervenir dans les cas les plus complexes. Dans les cas de surpoids, on recommande des programmes qui consistent à écrire tout ce que l’enfant mange pour qu’il prenne conscience du problème et ensuite ils consultent une diététicienne afin de commencer un « régime ». I. Pauchard insiste sur le rôle du relationnel, de l’affection donnée par le personnel médical comme par les parents. Décidément les enfants ne sont pas égaux à la naissance.

    Valion Lucile, Annaler Camille, Roelli Elise

    Lycée Xavier Marmier. TES 2. Académie de Besançon. @lxmes2

    Posted on Monday, December 19th 2016

    Notre symbole : le crayon !

    «C'est l'union qui fait notre force », assure Denise Arnoux. En effet, cette bénévole d'Amnesty International depuis 20 ans,  accompagnée de Bernard Girard, représente l'organisation sur le secteur de Pontarlier.  Cette dernière est composée de 17 membres, se réunissant une fois par mois. C'est par des actions militantes comme la semaine des droits de l'Homme organisée à Pontarlier du 1er au 6 Décembre qu'ils effectuent leurs « devoirs de sensibilisation envers les citoyens locaux».  «Ce qui nous motive aussi, c'est de partager cette expérience avec les autres », réaffirme Denise. Car la véritable action d'Amnesty International repose sur la défense de l'égalité des droits pour tout le monde.   

                                                 Des actions sans frontières                    

    La mission principale d'Amnesty International s'effectue essentiellement à l'étranger. L'union de chaque petit groupe en France et dans le monde fait pression sur certains États pour que ceux-ci fassent respecter les droits et libertés de chacun. C'est par des pétitions organisées et des courriers dénonçant une atteinte aux droits fondamentaux qu'ils agissent.  Ainsi, des chercheurs employés par l'ONG vérifient sur place la réalité des faits pour ensuite communiquer les faits réels. 

    Pour exemple,  Amnesty International intervient quand un prisonnier d'un pays quelconque est torturé ou encore ne bénéficie pas d'avocat, l'organisation envoie un nombre considérable de lettres au président, ministres ou encore ambassades pour faire entendre qu'il y a atteinte à la Déclaration Universelle des droits de l'Homme.

                                 Protéger les droits humains jusqu'aux droits de la vie

    Cependant l’association a des difficultés à faire respecter cette déclaration adoptée par les Nations Unies. Depuis ses débuts l’association mène différentes campagnes de sensibilisation. Dans les 150 des 197 pays où l’ONG est implantée il y a des actions pacifiques, mais des difficultés sont rencontrées.  En 1989 par exemple une campagne contre la peine de mort est lancée, aujourd’hui, de nombreux pays comme les États-Unis la pratiquent encore. Ce n’est pas un échec mais cela est donc bel et bien une preuve des difficultés d’Amnesty International dans son combat principal : le droit à la vie. En Russie les bureaux ont dû être fermés car les actions dérangent. Dans certains pays l’organisation ne peut même pas pénétrer. C'est le cas de la Corée du Nord.

    Aujourd’hui avec les réseaux sociaux et internet, les actions peuvent concerner plus de monde mais cela permet aussi de se faire piéger plus facilement. En exemple, le cas de « deux jeunes en Azerbaïdjan incarcérés suite à une photo publié sur Facebook de leur graffiti sur une statue présidentielle », comme l’indique Mr Bernard Girard.

    Les lanceurs d’alertes montrent que la liberté d’expression est bafouée comme pour le cas Snowden. En effet, Edward Snowden est condamné par les États-Unis pour avoir dénoncé les pratiques de la NSA et de la CIA en particulier. L’organisation cherche alors à faire suspendre sa peine au nom des libertés fondamentales.

    Florian Delavelle

    Quentin Saintot

    Julian Housseaux

    Lycée Xavier Marmier

    TES2

    Académie de Besançon

    @lxmes2

    Posted on Monday, December 19th 2016

    8% de syndiqués en France, pourquoi ?

    8 %… d’autant plus étonnant que les accords négociés par les syndicats couvrent 93 % des salariés français.

    Nous avons rencontré Jean-Manuel Fernandez, « Manu », syndiqué à la CGT depuis 36 ans, retraité et ancien employé d’Armstrong à Pontarlier. Il s’est spécialisé au niveau régional dans les questions de santé au travail et de pénibilité. De son point de vue, les syndicats sont essentiels à l’amélioration des conditions de travail des salariés. Il est en revanche très critique à l’égard de certains comités d’entreprises, quand les délégués syndicaux ne sont pas compétents ou pas courageux, et n’informent pas les salariés des accords signés ou même de leurs droits. Le plus important dans le travail , comme en démocratie, est d’avoir un public informé et conscient de ses droits. Le code du travail garantit aux salariés des congés payés, des heures supplémentaires payées, des heures de repos en fonction de la pénibilité du travail. Pourtant, 20 % des accidents du travail débouchent sur un mal de dos, mais les employeurs se défaussent souvent de leurs responsabilités, sous prétexte que les employés n’ont pas respecté les règlements. Nicolas Sarkozy, ancien Président de la République, a déclaré en réunion électorale à Nice le 26 Avril 2016 :« Nous ne pouvons plus accepter des syndicats qui se comportent comme des partis politiques ». Comment blâmer les syndicats, alors que ceux-ci font leur maximum pour faire barrière à des lois comme la loi travail, qui mettent en danger les plus grands acquis sociaux : les 35h, la sécurité de l’emploi ?Le droit de manifestation n’est pas respecté quand des policiers frappent des manifestants de « Nuit Debout ». Ces mêmes policiers vont ensuite se plaindre du manque de matériel et du manque d’effectifs que l’État a bien mal utilisé contre les manifestants. Paradoxe. Empêcherait-on les syndicats d’agir ? Le 1er Mai à Pontarlier, TOUS les syndicats se sont unis. Aucun journaliste ne s’est déplacé pour souligner ce mouvement d’unité.Le syndicalisme en a pourtant besoin pour avoir du poids.

    La confiance des syndicats peut être mise à mal, avec des affaires de corruption, notamment avec l’affaire Lepaon en 2014. Cet ancien directeur général de la CGT, avait rénové onéreusement son appartement avec l’argent du syndicat. Manu nous a expliqué que la corruption existait aussi au niveau du patronat et nous fait part de son expérience : lors d’une formation, la CGT avance l’argent ( 17000 Francs à l’époque) qui doit être remboursé ensuite par l’entreprise. Alors que Manu monte à Paris pour recevoir le chèque à l’ordre de la CGT pour le remboursement, l’employeur lui propose de mettre le chèque à son nom. Il refuse bien évidemment et le chèque sera adressé à la CGT.

    La CGT soutient que depuis plusieurs décennies, malgré l’absence de tout progrès social et la hausse des inégalités, les syndicats ont des difficultés à se faire entendre. Une seule question reste : les syndicats sont ils pénalisés par les corrupteurs et corrompus ( employeurs,Syndicats,État) ou par l’absence du soutien de la presse dans leurs action ?

    Du point de vue du grand public pourtant les procès adressés trop fréquemment à charge à l’égard du patronat ne font pas avancer les négociations.

    Manon Bordy, Adrien Farrugia, Théophile Iniko

    TES2

    Lycée Xavier Marmier

    Académie de Besançon

    @lxmes2

    Posted on Monday, December 19th 2016

    insertion des jeunes par l'emploi : où en est-on aujourd'hui ?

    Insertion des jeunes, où en est-on aujourd’hui ?

    « La situation n’évolue pas dans le bon sens… », confie Sylvie Teffo, de la Mission Locale de Nantes. Même si de plus en plus de bénévoles se mobilisent la situation reste la même. 12,7% de jeunes ne veulent pas poursuivre d’études. La plupart d’entre eux veulent gagner leur vie et les autres n’ont  plus envie d’aller à l’école.

    Ce sont des jeunes de 16 à 25 ans issus de milieux sociaux très variés. Ils sont victimes d’échecs scolaires mais aussi d’une situation familiale compliquée. Une majorité arrive à la Mission Locale avec au maximum le BAC en poche ou avec des soucis d’intégration scolaire. Ceux qui ont une formation professionnelle ont plus de facilités à s’intégrer dans le monde du travail. Sur la côte Atlantique, ils peuvent être embauchés aux chantiers navals. Une minorité de jeunes accueillis ont déjà eu un emploi qui ne leur a pas donné satisfaction. Ils se retrouvent alors dans une impasse.

    Les jeunes migrants ont également recours à l’association. Ils ne parlent pas ou peu français et donc n’arrivent pas à intégrer un emploi.

    Cette association reçoit autant de garçons que de filles. En revanche leurs demandes ne sont pas identiques.

    Avant toute chose, on remet en place un cadre, des règles et des contraintes (obéissance aux exigences, ponctualité,…).

    Le déroulement d’un suivi « type » d’un jeune en réinsertion se compose de 9 phases. Dans un premier temps le jeune est dirigé vers des chantiers d’insertions. C’est un premier contact avec le monde du travail. Une stabilité financière leur offre ensuite  un accès au logement. Ce logement leur enlève toute excuse pour retard ou absence. Ils sont donc plus ponctuels et cela est essentiel à l’accès à l’emploi.                                   De ce fait, différentes portes leur sont ouvertes. Une fois leur voie trouvée un contrat d’alternance est mis en place. A la fin de cette formation l’employeur embauche son stagiaire si tout c’est passé convenablement.

    Ainsi, beaucoup d’aides sont proposées aux jeunes, mais cela n’est pas suffisant. C’est « une situation qui n’évolue pas dans le bon sens ». En effet, Sylvie Teffo qui travaille également aux « restos du cœur » remarque une augmentation régulière du nombre de jeunes qui demandent de l’aide. Ces derniers n’ayant ni emploi, ni cadre familial sont en difficulté financière. Ils n’arrivent plus à satisfaire leurs besoins fondamentaux. Quand on lui parle d’un service militaire moderne, elle dit que cela pourrait apporter des solutions quant aux difficultés de ces jeunes à accepter les règles, l’autorité, inhérentes au monde du travail.

    Lanvers Margaux, De Oliveira Brice, Sancey Antoine 

    TES2                                          

    Lycée Xavier Marmier

    Académie de Besançon

    Posted on Monday, December 19th 2016

    Pontarlier : une ville face aux inégalités de reussite scolaire

    Pontarlier : une ville sans inégalités ?

     

    Le système éducatif français demeure très inégalitaire et certaines villes, comme Pontarlier, mettent en place des infrastructures pour limiter ce fléau.

     

    Justin Benay est salarié de la MJC des Capucins de Pontarlier (25), référent CLAS (Contrat Local d'Accompagnement à la Scolarité) et animateur pour les 9-12 ans. Il nous propose quelques pistes pour comprendre.

                 Certains parents, arrivés récemment en France, ne parlent pas français ou sont analphabètes. D'autres n'ont tout simplement pas le temps d'aider leur enfants à faire leurs devoirs. D'autres enfin sont si désargentés qu'ils n'ont pas les moyens d'acheter des fournitures scolaires à leurs enfants. Comment lutter pour la réussite de ces enfants ?

                La MJC est la Maison des Jeunes et de la Culture. L'association compte 20 salariés et 50 bénévoles. Elle existe depuis 1967. Elle accueille des jeunes pour des activités extrascolaires et propose une aide aux devoirs. C'est la ville de Pontarlier qui prête les locaux.Elle est principalement subventionnée par la ville et par le département du Doubs.

     

                L'aide aux devoirs est payante : 45 euros pour l'année. On a choisi une somme modeste afin que cela reste accessible à tous. Elle fonctionne avec des bénévoles, pour la plupart retraités. Ce projet accompagne les enfants du CP à la troisième dans leur scolarité. Justin Benay est aidé par Geoffrey Garnier, un éducateur qui vient bénévolement. Ils aident 20 enfants de primaire qui peuvent venir jusqu'à trois fois par semaine. 18 bénévoles viennent pour ces enfants jusqu'à 4 fois par semaine selon leurs disponibilités. Pour accompagner les 20 collégiens inscrits, ils sont 8 bénévoles. On propose pour la réussite de ces enfants du théâtre, du russe, de l'anglais, de la danse, de l'allemand…et des affinités se créent.

                Pendant ces rendez-vous hebdomadaires les élèves se rencontrent, échangent, s'entraident malgré des milieux sociaux très différents. Ce qui est magnifique, c'est que les enfants comprennent aussi qu'ils ne sont pas seuls face à leurs problèmes. Ils se retrouvent dans leurs camarades et ont un point d'écoute grâce aux bénévoles. Bien que cela ne suffise pas à les sortir tous de leurs difficultés, il y a des élèves pour qui les résultats en progrès sont remarqués par les enseignants et les parents. Justin Benay, passionné par son métier, nous explique que c'est extrêmement gratifiant pour lui quand il reçoit des mails de professeurs ou de parents lui expliquant les progrès en termes de notes et de comportement de certains enfants. Il nous raconte l'histoire d'une jeune collégienne, qui a fait une tentative de suicide. Les personnes l'ayant écoutée ont su reconnaître son appel à l'aide et rétablir la communication avec sa mère, ce dont la jeune fille avait grandement besoin.

    Ce genre d'exemple nous montre toute l'utilité de ces dispositifs et le travail parfois difficile de tous ces bénévoles pour aider ces jeunes qui ont besoin d'une oreille attentive et de conseils avisés.

    Carole Chapuis, Loïc Parrod et Julien Pichard.

    Lycée Xavier Marmier

    TES2

    Académie de Besançon

    @lxmes2

    Posted on Monday, December 19th 2016

    Les dessous de la Jungle de Calais

    Les différences entre l’image que se fait la France de l’immigration et la réalité

    Etant actuellement des milliers en France, certains réfugiés fuient la guerre de leur pays d’origine, d’autres le terrorisme dont ils sont victimes. Ils viennent trouver la paix mais subissent de nombreux préjugés.

     «Les immigrés sont tous pauvres et sans qualification »

    Chacune des populations migrant vers l’Europe est essentiellement composée de personnes ayant un salaire correct dans leur pays. Ce sont, pour la plupart des médecins, professeurs, commerçants. En effet, pour pouvoir se rendre en Europe, le coût de leur trajet est onéreux. Pour ces raisons, arrivées en France, elles sont démunies et obligées de vivre dans des zones exécrables comme « La Jungle de Calais ».  « Ces personnes sont instruites, parlent plusieurs langues, jusqu’à 5 ou 6. Elles apprennent aussi très vite et ont une facilité à communiquer entre elles et avec autrui », explique Arnaud Coulon, bénévole pendant dix jours dans la « La Jungle de Calais ».

    « Ce sont des sauvages : ils nous insultent et sont violents »

    Toutes les informations, voire même des désinformations, transmises aux Français incitent à porter un tel jugement sur les réfugiés. Il faut comprendre comment cette image est véhiculée. Les réfugiés se méfient des caméras. La diffusion des images leur cause de nombreux problèmes notamment pour la demande d’asile politique ou par peur que leur famille voit les conditions dans lesquelles ils vivent. Le racisme qu’ils subissent au quotidien peut les rendre violents et hostiles. Il arrive que dans des bars, on refuse de les servir en prétextant leur mauvaise odeur ou autres futilités. D’ailleurs, dans la « Jungle » peu de conflits existent, jamais de violences physiques, la solidarité prime sur le reste.

    « Ils nous envahissent »

    Tout d’abord, les réfugiés ne cherchent pas à nuire aux Français mais seulement à se sauver eux-mêmes. Quand les réfugiés à Calais ont appris les attentats à Nice du 14 juillet 2016, ils se sont rassemblés et ont envoyé des messages de soutien aux familles des victimes. Ce sont les mieux placés pour comprendre ces situations car c’est le lot quotidien de leur pays d’origine. En outre, ils sont avenants avec les bénévoles de toutes origines, et de tous âges. Ils sont persuadés que c’est l’Etat Français qui les soutient, qui les aident, mais n’arrivent pas à comprendre que ce sont uniquement des personnes venus par elles-mêmes. Dans la « Jungle de Calais », des messages de paix et d’égalité sont omniprésents. Les réfugiés souhaitent seulement une bonne entente avec les Français.

    « Ce sont des musulmans, des terroristes »

    Il faut savoir qu’une grande partie des réfugiés à Calais sont des chrétiens et pas seulement des musulmans comme peuvent le penser la majorité des Français. C’est un amalgame de juger ces réfugiés comme d’éventuels terroristes alors que c’est le terrorisme qui les a poussé à quitter leur pays.

    « Je pense qu’en France nous n’avons pas le choix d’accueillir ces gens-là car nous sommes en République. Nous avons des valeurs, notamment la fraternité. La France est signataire des Droits de l’Homme et nous formons une seule et grande famille humaine. Si nous les laissons mourir, nous donnons un message contradictoire à la guerre menée contre le terrorisme », ajoute Arnaud Coulon.

    Mélissa Da Costa, Fanny Perrin, Clémence Besson.

    Lycée Xavier Marmier

    Terminale ES2

    Académie de Besançon

    @lxmes2

    Posted on Monday, December 19th 2016

    Les agriculteurs ne sont pas sexistes !
Une femme comme les hommes
Laetitia est une femme agricultrice dans le haut Doubs. Éleveuse de chèvre, elle possède également des ruches dans son exploitation, et un gîte touristique, mais encore, elle...

    Les agriculteurs ne sont pas sexistes !

    Une femme comme les hommes

    Laetitia est une femme agricultrice dans le haut Doubs. Éleveuse de chèvre, elle possède également des ruches dans son exploitation, et un gîte touristique, mais encore, elle accueille et aide des jeunes en difficulté. Quatre ans auparavant, elle possédait avec son mari, un élevage de cinquante bovins. Comme nous l’a fait remarqué cette maman de quatre jeunes enfants de 6 à 15 ans, « depuis quand peut-on dire que le métier d’agriculteur est dédié aux hommes ? C’est idiot non ? il existe très bien des infirmiers à ce compte-là ! N’est ça pas un métier de femme ? Encore une fois ils subissent beaucoup de critiques ».

    Notre interlocutrice, nous a confié qu’elle a grandi dans un foyer où il n’y avait pas de rôles masculin/féminin. C’est cela qui lui permet de dépasser les critiques misogynes. En réalité, d’après Laetitia, ce sont les femmes qui se fixent leurs objectifs et qui s’imposent des limites, bien trop hautes, dues à une société fixée sur l’image de soi.

    Cependant elle ajoute que de nos jours, les femmes qui profitent du congé parental sont parfois critiquées. Ce qui est exécrable, nous confie Laetitia, c’est le fait que ce soit des attaques venant du monde paysan féminin plus âgé, qui n’ont pas connu cette chance…

    Activité contrastée

    27% des actifs dans le monde agricole sont des femmes. Pourtant, l’agriculture a été longtemps considérée comme un métier d’homme, impliquant condition physique, risques et temps de travail souvent pénibles. Les femmes ont toujours participé à la gestion de l’exploitation agricole, bien que souvent invisibles.

    Une série d’obstacles

    Les femmes prennent de plus en plus de responsabilités dans l’agriculture, qu’elles soient installées seules ou en couple. Dès lors, on peut se demander si leur façon de pratiquer l’activité est différente et si leurs choix sont marqués par une spécificité.

    A priori le métier d'agriculteur est un métier d'homme, mais contre toute attente de nombreuses femmes tentent l'aventure dans ce métier ayant ses propres règles. Les agricultrices représentent 27 % de la totalité des exploitants français en 2010 contre 8 % en 1970.

    Un paysage paysans passé 

    Dans l'après guerre, les femmes d'agriculteurs ne possèdent pas de statut réel dans  l'exploitation commune. La femme était dite « La Bonne Epouse » avec un sous-entendu de la femme exploitée.                  

    Elles sont les assistantes de leurs maris, pour faire la traite et s'occuper du ménage familial… sans congé parental ou droit syndical !

    Des droits communs

    Dès les années 2000, l'Etat a accordé des droits aux femmes paysannes identiques à ceux des autres femmes.

    A l'heure d'aujourd'hui, ces femmes agricultrices, possèdent une part entière dans les exploitations. La répartition dans les ménages à évolué. Les exploitantes d’aujourd’hui ont une réelle envie de réussir dans tous les domaines.

    Organisation syndicale de plus en plus féminisée

    Le monde agricole, possède trois syndicats et les agriculteurs sont sociétaires de nombreux services comme les banques, les assurances. Voilà d’où provient le nom de Crédit Agricole ou Groupama. Les agricultrices s'intègrent de plus en plus à ces syndicats, même s’il reste une part majoritaire d'homme. Sur un syndicat franc-comtois, la part de femmes reste minoritaire, composé à seulement 8 % d'exploitantes. Les femmes sont pourtant réputées plus efficaces sur le plan administratif que les hommes, réussissant une prise de décision plus rapide et construite.

    Une agriculture moderne

    Les vétérinaires ruraux aussi sont pour une grande partie de la gente féminine alors qu'il y a une cinquantaine d'année ce métier était principalement masculin. C'est également le cas, pour les inséminateurs devenus inséminatrices.

    Certes les idées reçues persistent, mais sont moins relevées que  par rapport aux années 50. En conclusion, le monde agricole n'est pas très machiste contrairement aux idées reçues.  Agriculteurs, halte au préjugé ! Agricultrice, halte au préjugé !

    Minnard Alexy

    Tournier Léo

    Barbieri Marco

    Lycée Xavier Marmier

    T ES 2

    Académie de Besançon

    @lxmes2

    Posted on Monday, December 19th 2016

    « … les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit. »
Au moins 5 millions de pauvres en France : aujourd’hui, avec un revenu mensuel inférieur à 840 euros, comment manger à sa faim tous les jours ?
« La pauvreté est la chose la plus...

    « … les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit. »


    Au moins 5 millions de pauvres en France : aujourd’hui, avec un revenu mensuel inférieur à 840 euros, comment manger à sa faim tous les jours ?

     « La pauvreté est la chose la plus injuste » nous dit Marie-Andrée Delgrandi,  présidente de l’association des Restos du Cœur de Pontarlier. Le centre accueille plus de personnes ayant un travail que de SDF. Les personnes ayant des difficultés financières ne sont pas forcément sans domicile. Leur campagne d’hiver commence ce lundi 21 novembre avec des distributions de repas (933 555 en 2015)  ainsi que diverses activités. Muriel Igier, l’une des 40 bénévoles, accorde beaucoup d’importance  à la cuisine « faite maison ». Diversifier l’alimentation est également une marque de respect envers les bénéficiaires, valeur primordiale pour l’association. Le jugement ne franchit pas les portes du centre.

     « Après avoir donné l’acronyme SDF, une élève a suggéré une définition : personne sans difficultés financières. » nous évoque Marie Andrée, en souriant. La plupart des Pontissaliens ignorent la pauvreté autour de chez eux, qui pourtant est partout.

    L’association des Restos du Cœur a été créée en 1985 par Coluche, dont le souvenir reste présent dans chaque centre.  « En remerciement, un bénéficiaire nous a offert une peinture de Coluche. »   L’association a pour but de donner des repas aux plus démunis, d’accompagner les plus fragiles afin de les conduire sur le « bon » chemin. Elle les aide dans leur recherche d’emploi ou à  créer des liens sociaux.  La France compte 2112 centres et antennes, dont 11 dans le Doubs. Le centre de Pontarlier voit son nombre de repas diminuer, alors qu’au niveau national la pauvreté a fortement progressé depuis 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. La moitié des personnes dites « pauvres » ont moins de trente ans et n’ont généralement que le brevet des collèges. Les femmes sont plus touchées que les hommes.

    « Le plus important est de vivre ensemble, on compte sur vous ! » concluent Muriel et Marie André après notre entretient.

    Océane Aubert Botteron, Manon Berne, Mathilde Bolle-Reddat

    Lycée Xavier Marmier                                                                                         TerminaleES2                                                                                                       Académie de Besançon                                                                                                                  @lxmes2       

    Posted on Monday, December 19th 2016

    MOI AUSSI J’AI MA PLACE !
Les inégalités femmes-hommes ont la vie dure.
Nous avons rencontré Isabelle Meurville, représentante de l’association « Féministes au présent », à propos des inégalités entre les hommes et les femmes qui perdurent. On...

    MOI AUSSI J’AI MA PLACE ! 

    Les inégalités femmes-hommes ont la vie dure.

    Nous avons rencontré Isabelle Meurville, représentante de l’association « Féministes au présent »,  à propos des inégalités entre les hommes et les femmes qui perdurent. On retrouve ces disparités dans beaucoup de domaines.

    Les inégalités femmes-hommes ont la vie dure, depuis longtemps, les femmes sont trop souvent réduites à des stéréotypes. Les femmes sont dévalorisées dans la société, il ne faut pas chercher longtemps pour en avoir une preuve. Exemple, sur la ville de Pontarlier, on compte 247 noms de lieux dont seulement 4 portants un nom féminin selon les dires de Madame Meurville. L’actualité politique le confirme : au lendemain des élections primaires des républicains de 2016 on aura remarqué une seule femme sur sept candidats au total. Sur 80 grands types de métiers, seulement 12 sont « jugés » comme féminins selon l’INSEE. Quand il y a une féminisation des métiers, les salaires baissent.  Une différence qui s’explique par un accès réduit pour les femmes aux « métiers d’hommes » et à responsabilité. C’est ce qu’on appelle le plafond de verre.  

    Ces inégalités font écho aux «clichés» qui disent que les femmes « doivent rester à la maison ».

    Les statistiques témoignent de ce stéréotype puisqu’en 2008, en France, 80 % des femmes font le repassage contre seulement 4% des hommes selon l’INED. Elles doivent aussi s’occuper des enfants qui sont conditionnés dès le plus jeune âge aux différents stéréotypes entre les sexes, c’est-à-dire que les garçons « jouent à la guerre » et les filles « à la poupée ».

     « En tant qu’associations, il faut faire bouger les lignes et ne pas faire la sourde oreille » assure Madame Meurville. « Révoltée face aux injustices», elle veut changer les idées préconçues pour le respect des femmes en s’inspirant notamment de programmes provenant d’autres pays comme la Suède.  Le 22 novembre, on diffusera le film « Tomboy » suivi d’un débat sur « les jouets à l’épreuve du genre ». Le 25 novembre, ces associations se retrouvent pour manifester contre le viol qui est une arme de guerre. Enfin, le 8 mars 2017,  elles se réunissent pour lutter contre les inégalités femmes-hommes. Les femmes doivent pouvoir avoir accès à tous types d’activités sans que l’on porte un regard différent sur elles.

    Pour plus d’informations, rejoindre la page Facebook : Féministes au présent.

    Dehar Mehdi, Delgrandi Tristan et Balaguer Marie, élèves de TES 2.

    Lycée Xavier Marmier TES2 académie de Besancon @lxmes2

    Posted on Monday, December 19th 2016