Aller au contenu. | Aller à la navigation


Outils personnels

This is SunRain Plone Theme

De Calais à Souleymanieh, enseigner le français sans frontière

Il fera partie des belles rencontres qu'un élève vit au cours de sa scolarité.

C'est Claude Dauchez, l'enseignant des CM2 de l'Ecole Archimède de Calais, qui aura été l'artisan de cette rencontre avec Marc Pruvost, aujourd'hui directeur de l'Ecole Danielle-Mitterrand au Kurdistan. Dans les coulisses de l'opération Journalistes en herbe - Les Voies du Nord, il nous raconte comment est né l'article de sa classe, paru dans les colonnes du quotidien régional.

 

"Les enfants sont sensibles à la situation migratoire de leur ville : nous en avons déjà débattu de façon non formelle, c'était vraiment spontané. Le sujet reste sensible et les avis sont controversés dans les familles.

Lors de leur engagement pour le projet Voies du Nord, les enfants m'ont fait des propositions de rencontre avec des personnes qu'ils connaissent bien dans leurs clubs sportifs ou dans d'autres associations.

Marc Pruvost et la classe de CM2 de l'Ecole Archimède de Calais

Je leur ai parlé de Marc Pruvost, un ancien enseignant de l'école travaillant dans une région du monde d'où venaient certains des migrants de Calais (Les Calaisiens les ont parfois nommés "kurdes" après avoir été désignés sous le nom de "kosovars" lors de la guerre des Balkans).

Les enfants ont adhéré à l'idée de connaître une personne qui enseigne le français dans une partie du monde totalement ignorée.

J'ai pensé que c'était une approche des raisons migratoires "à l'envers" et une découverte de la francophonie.

Par îlots, ils ont préparé leurs questions. Chacun des îlots les a présentées au groupe classe. Nous avons supprimé les doublons (ils étaient nombreux) puis nous les avons regroupées par thèmes : le parcours de l'enseignant de Calais à Sulaymaniyah, enseigner à Sulaymaniyah et vivre à Sulaymaniyah.

Au cours de l'entretien, les enfants ont pris des notes. La conversation a parfois dérivé sur d'autres sujets. Nous n'avons pas restreint les échanges mais avons essayé de ramener les enfants sur les thèmes préparés. L'entretien a duré 1 h 30 et tous les enfants sont intervenus. C'est Charlie, le plus souvent en opposition au travail scolaire, qui a fait partie des plus actifs." 

 

| Lire l'article de la classe "De Calais à Souleymanieh, enseigner le français sans frontière" paru le 28 mars 2018 dans La Voix du Nord

| L'article du Phenix kurde, site web francophone sur l'actualité du Kurdistan, sur Marc Pruvost et sur l'Ecole Danielle-Mitterrand

 

 

Mots-clés associés :